Outre l’écriture, j’ai bien d’autres passions. La lecture (forcément), la musique (consommateur exclusivement), les jeux vidéo, les films, les séries, le jeu de go (le plus beau et intéressant de tous selon moi) et le sport. Notamment le basket que j’ai pratiqué plus de 15 ans en streetball dirons-nous. Très peu de club, le jeu en salle ne me parle pas. 541338_460197284030810_178320161_n.jpg

(Je suis à gauche sur la photo :) à droite c'est Ba Bouche, un autre élève, une sacrée rencontre).

Il y a aussi le Muay-thaï ou boxe thaï pour les non-initiés. Hélas, je n’ai eu que peu le temps de pratiquer. Les blessures aux côtes se sont enchaînées et la flemme a pris le relais. Mais je compte bien remettre ça à la rentrée en espérant avoir trouvé un emploi d’ici là.
Au début, j’étais réfractaire à l’idée de pratiquer un sport aussi violent. Mon ami Rechip insistant, nous sommes allé voir un club puis deux puis trois...enfin, nous avons fini par nous inscrire. En peu de temps, à contrario de la difficulté des entraînements, nous avons complètement accrochés (lui encore plus que moi ^^). C’est un sport exigeant avec une marge de progression élevée. Mais quelle sensation quand on place son premier middle digne de ce nom !

Etant asthmatique, c’était dur pour moi. Mon souffle équivalait celui d’une vieille loco mise en fourrière depuis 2 siècles. Néanmoins, peu à peu j’ai fini par progresser. Bon, mon niveau n’a jamais été terrible (pas assez de pratique), mais il n’a plus rien à voir avec celui des premiers cours qui me faisait plus ressembler à une ballerine s’essayant au Kickboxing qu’à un Nak-Muay (boxeur thaï).
Après un an, décision prise, je m’envole en octobre pour Phuket beach. J’y rejoins le club Sit-O-Inter tenu par un français.
Olivier Gauthier (au sacré palmarès) s’est d’emblée montré attentif. Je suis arrivé blessé et je craignais de ne pouvoir suivre les entraînements. Il m’a rassuré de suite et a suivi mes premiers pas en salle avec attention. Des tonnes de mauvaises habitudes à corriger, l'explication de mes blessures répétitives au niveau de la hanche (trop grande rotation du pied d'appui), travail en shadow devant le miroir (indispensable et classique!), travail aux paos, assauts avec d'autre élèves et techniques que vous n'apprendrez jamais en France pour parachever le tout.
Certains soirs il me fallait 30 minutes de panacées et de pansements avant de pouvoir marcher jusqu'au petit restaurant en bas.
En revenant, j’avais morflé mais indéniablement progressé. Les blessures se sont succédées, je n’ai pas pu faire tous les entraînements (2/jour, 6 jours/semaine) et je serais bien resté plus longtemps pour vraiment en profiter. Toutefois, l’expérience était vraiment plaisante et je suis impatient de remettre ça.
Olivier est un puits de savoir, son camp est propre, les chambres sont impeccables et les cours ne plaisantent pas. Je le recommande donc chaudement pour un premier voyage. Beaucoup d'élèves étant français, la communication y est plus facile que dans d'autres clubs. On n'est pas obligé de combattre pour être suivi pendant les entraînements et, ça, c'est rare là-bas me semble-t-il.

http://www.sitointer.com/

Bref, ce sport est mon dernier amour passionnel en date et il me manque affreusement. Quelques images de moi :

Et quelques images d'un vrai boxer, Chaï, un de mes profs:

Voilà, j'avais envie d'en parler car c'est une discipline souvent mésestimée. On prend ses pratiquants pour des écervelés (c'est parfois vrai, comme partout dans toutes les autres disciplines), ce qui me semble légèrement exagéré.

Ps: la bise et merci à Rechip sans qui, au final, je n'aurais jamais découvert ce sport.

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